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LA VENTE « AUX RISQUES ET PÉRILS » DE L’ACHETEUR - Vice caché

  • Photo du rédacteur: JuriSolutions
    JuriSolutions
  • 13 mai 2024
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 juil.

vice caché


EN BREF


  • Qu’est-ce qu’un vice caché selon le droit québécois ?

Un vice caché est un défaut non apparent et inconnu de l’acheteur au moment de l’achat, qui diminue la valeur ou l’usage d’un bien.


  • La clause “aux risques et périls” protège-t-elle le vendeur en cas de vice caché ?

Pas toujours. Si le vendeur a agi de mauvaise foi, cette clause peut être annulée.


  • Puis-je contester une vente immobilière pour vice caché ?

Oui, avec l’aide d’un avocat vice caché, surtout si des preuves de dissimulation sont disponibles.


  • Quels recours si je découvre un vice caché après l’achat d’un bien usagé ?

Vous pouvez faire une mise en demeure et poursuivre devant la Cour des petites créances.


  • Est-ce qu’un avocat peut m’aider pour un litige de vice caché ?

Oui, un avocat spécialisé en vice caché peut évaluer la validité de la clause et lancer les démarches légales.


  • Combien puis-je réclamer à la Cour des petites créances pour un vice caché ?

Jusqu’à 15 000 $, selon le montant du préjudice.


  • Dois-je prouver que le vendeur connaissait le vice caché ?

Pas nécessairement, mais cela renforce votre dossier. Un avocat peut vous aider à rassembler les preuves.




LA VENTE « AUX RISQUES ET PÉRILS » DE L’ACHETEUR

EXPLICATIONS


La Vente « Aux Risques et Périls » de l'Acheteur : Ce que vous devez savoir

L’article 1733 alinéa 2 du Code civil du Québec représente un aspect crucial du droit des affaires, en particulier dans le cadre des transactions immobilières et des ventes entre particuliers. Cette disposition permet au vendeur non professionnel d’exclure sa responsabilité vis-à-vis de la garantie de qualité, y compris pour les vices cachés, par l’intermédiaire d’une clause de vente dite « aux risques et périls » de l'acheteur. Toutefois, bien que cette clause soit légale, elle n’est pas sans limitations et soulève des questions importantes pour les acheteurs potentiels, notamment en cas de litige pour vice caché au Québec.


→ Qu’est-ce que la vente « aux risques et périls » ?

La vente « aux risques et périls » est une clause qui peut être insérée dans un contrat de vente, stipulant que l'acheteur assume tous les risques associés au bien qu'il acquiert à compter de la conclusion de la vente. En d’autres termes, après la signature du contrat et la remise du bien, l'acheteur prend en charge tous les risques, y compris ceux relatifs aux défauts ou vices cachés du bien. Ce type de clause est fréquemment utilisé dans les transactions immobilières ou dans des situations où le vendeur souhaite se protéger contre les conséquences des défauts majeurs découverts après la vente.


→ L'Application de l'Article 1733 du Code Civil du Québec

Le Code civil du Québec, dans son article 1733, offre aux parties la possibilité d’inclure une clause de ce type dans un contrat de vente. Cela signifie que le vendeur peut se libérer de toute responsabilité concernant les défauts de qualité ou les vices cachés, à condition que cette mention soit clairement spécifiée dans le contrat. Cette disposition est particulièrement utile dans le cas de la vente de biens d’occasion, où l'acheteur pourrait ne pas être en mesure de vérifier l’état exact du bien avant l’achat, ce qui peut poser problème en cas de vice caché révélé après l’achat.



→ Une Limitation Jurisprudentielle Importante

Bien que la clause « aux risques et périls » soit légale, elle est soumise à une interprétation stricte par les tribunaux. En effet, si le vendeur agit de manière frauduleuse, en masquant des défauts majeurs ou en induisant en erreur l’acheteur sur la qualité du bien, cette clause peut être jugée invalide. Cela est particulièrement pertinent dans le contexte du droit des affaires, où la transparence et la bonne foi sont des principes fondamentaux. Dans de tels cas, un avocat vice caché peut accompagner l’acheteur pour faire valoir ses droits.



→ Quand une Clause « Aux Risques et Périls » peut-elle être Nulle ?

Les tribunaux annulent généralement une telle clause lorsque le vendeur a délibérément dissimulé des défauts importants ou a induit l’acheteur en erreur. Par exemple, si un vendeur tente de faire croire que la propriété est en excellent état alors qu’elle présente un vice caché majeur, la vente peut être annulée. Dans ce cas, l'acheteur pourrait se tourner vers un avocat spécialisé en vice caché ou en droit des affaires pour contester la vente et obtenir réparation.

Il est essentiel de comprendre que la vente de biens « aux risques et périls » de l’acheteur ne protège pas nécessairement le vendeur contre toutes les actions en justice. En cas de fraude ou de mauvaise foi, la responsabilité du vendeur peut être engagée, même en présence d’une clause d'exonération. Un litige pour vice caché dans une vente immobilière ou mobilière peut ainsi se régler devant les tribunaux.


→ Les Risques Associés à la Vente « Aux Risques et Périls »

D’un point de vue pratique, une vente « aux risques et périls » peut sembler avantageuse pour le vendeur, mais elle impose de lourdes responsabilités à l’acheteur. Celui-ci doit être conscient des risques encourus, notamment en ce qui concerne la qualité du bien et les défauts cachés pouvant constituer un vice caché, ce qui rend essentiel le recours à un avocat compétent pour litige vice caché.


→ La Responsabilité de l'Acheteur

Dans le cadre de cette vente, l’acheteur doit assumer tous les risques, y compris ceux relatifs aux défauts non détectés avant la transaction. Si un vice caché se révèle après la vente, l’acheteur ne pourra généralement pas se retourner contre le vendeur. C’est pourquoi il est important pour l'acheteur de faire preuve de prudence et de diligence avant d'accepter une telle clause, notamment en demandant un contrôle préalable du bien par un professionnel ou en négociant des garanties supplémentaires.


→ La Vente « Aux Risques et Périls » dans le Contexte des Petites Créances

Dans certaines situations, des conflits peuvent survenir après une vente, en particulier lorsqu’un acheteur découvre un vice caché. Si l'acheteur estime avoir été lésé par la vente, il peut décider d’intenter une action en justice. Dans le cas de petites créances, la Cour des petites créances du Québec permet à une personne de poursuivre une autre pour un montant inférieur à 15 000 $. Si un acheteur souhaite contester une vente ou un vice caché, il peut faire appel à un avocat en petites créances ou en vices cachés pour l'assister dans la rédaction de la lettre de mise en demeure ou dans le cadre de la procédure judiciaire.


→ Montant des Petites Créances

Le montant des petites créances au Québec est limité à 15 000 $. Ce montant peut sembler faible pour certaines transactions, mais il est important de noter que ce seuil peut être suffisant pour les litiges relatifs aux vices cachés sur des ventes de biens d’occasion. Si vous êtes confronté à un problème après l’achat d’un bien présentant un vice caché, un avocat spécialisé en vices cachés peut vous offrir une consultation gratuite pour évaluer votre situation.


→ L'Importance d'une Demande en Justice et de la Consultation Juridique

Dans certains cas, une demande en justice peut être nécessaire pour obtenir réparation. Les avocats spécialisés dans le domaine du droit des affaires ou des petites créances sont des experts capables de vous aider à déterminer si vous avez un recours valable contre le vendeur. Un avocat vice caché pourra vous informer de vos droits en cas de défaut caché après la vente. Un avocat pourra également vous guider dans la procédure judiciaire et vous informer des coûts associés à une telle action.


Lorsqu’une personne fait appel à un avocat en petites créances ou en droit des affaires, il est essentiel de bien comprendre les frais associés à la procédure. Beaucoup de cabinets d’avocats offrent des consultations gratuites pour les petites créances, ce qui permet aux clients de savoir rapidement où ils en sont et de prendre une décision éclairée concernant la suite du processus.



→ Le Droit des Affaires et la Protection des Acheteurs

Le droit des affaires joue un rôle crucial dans la protection des acheteurs, notamment lorsque des clauses comme « aux risques et périls » sont présentes. En présence d’un vice caché, un avocat expérimenté pourra évaluer si la clause est valide ou contestable. Que vous soyez acheteur ou vendeur, il est important d’être bien informé des lois et règlements en vigueur, surtout lorsque des transactions à haut risque sont en jeu.


En résumé, bien que la vente « aux risques et périls » soit une clause légale dans le droit des affaires, elle comporte des nuances importantes. L'acheteur doit être vigilant et bien se préparer avant d'accepter une telle clause. Si un conflit survient, un avocat vice caché ou avocat en petites créances pourra vous aider à naviguer dans le système judiciaire et à obtenir la réparation que vous méritez.








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